Éva Peyronnaud & Ingrid Hallery

Nées dans les années 80, Ingrid et Éva ont obtenu leur DNSEP à l’École des Beaux-Arts de Bordeaux en 2010.
Depuis leur rencontre elles travaillent ensemble à Bordeaux sur des projets divers et variés mêlant art et design.

 

« Au fil des projets que nous avons menés ensemble, nous avons construit une réflexion autour de notre environnement quotidien. Nous le questionnons de façon singulière en insufflant de la rêverie et de l’enchantement. Dans une volonté d’être accessible, nous intégrons l’idée de la mémoire collective et d’interaction avec le public, ramenant chacun à sa propre histoire. Nous apportons à chaque projet une idée de lien avec le spectateur se traduisant par de la générosité en l’intégrant de diverses manières. »

Compagnie Oxymore

http://compagnie-oxymore.com

 

« La compagnie Oxymore est un jeune collectif issu de tous horizons. Elle s’est constituée autour de l’envie commune de faire du théâtre une aventure à raconter d’humain à humain. Ce désir de partage s’exprime par la réalisation de spectacles, d’espaces de rencontres culturelles et de moments de fête.
Oxymore est une compagnie cosmopolite par les diverses origines des comédiens qui le composent : Bretagne, Vendée, Touraine, Aquitaine, Midi-Pyrénées, Normandie, Languedoc-Roussillon…
Elle se veut également tournée vers l’Europe. En effet, depuis sa création, ses membres ont travaillé en Suisse, République Tchèque, Allemagne, Italie, Hongrie, Slovaquie et Slovénie.

 

Ayant pour objet de promouvoir la liberté de création avant tout, la compagnie se présente comme un groupe de jeunes gens polyvalents tous portés par la singularité de leurs envies artistiques, et nourris de cette diversité. Elle ne s’inscrit dans aucun genre, aucun style, mais dans des projets successifs, portée par l’envie artisanal de « faire » et d’élargir la friche des possibles.
Nous faisons du spectacle VIVANT, non pas mort et immobile. Notre art est populaire, ancestral, universel et ne se soumet pas aux cloisonnements factices qu’on lui impose. En cela il est indissociable de la danse, de la poésie, de la musique. Ce n’est qu’un tout.

 

Fruit d’une réflexion collective, notre théâtre veut plaider pour l’esprit. Celui qui refuse la colonisation quotidienne et les embrigadements intellectuels, mais au contraire qui se fortifie par l’expérience et l’épanouissement de son pouvoir imaginatif. L’esprit qui débrouille les paradoxes, les contradictions de notre époque, car avide, joyeux et créatif ! Celui qui par sa curiosité et son audace sera à jamais un mystérieux Insoumis !

 

Nous ne souhaitons pas lui présenter un reflet réaliste de ce qu’il peut trouver « à la maison » mais lui offrir des expériences « théâtrales » ! Celles qui transcendent la réalité et se jouent de l’Impossible, celles qui donnent à rêver et à vivre ! Celles qui célèbrent la joie de vivre même au travers des récits les plus tragiques.
Notre art est un projet de bonheur. »

 

ngc25

www.ngc25.com

 

Hervé Maigret
Directeur artistique et Chorégraphe de la Compagnie ngc25

Hervé Maigret commence la danse contemporaine enfant dans sa ville natale de l’Haÿ les-roses. Durant son adolescence il pratique différents styles de danse mais est formé plus particulièrement à la technique de Jose Limon avec Sarah Sugihara. Il suit en complément les cours de barre à terre de Robert Bestonso et Patrick Sarrazin et pratique les bases classiques auprès de l’école de Max Bozzoni. Récompensé à plusieurs reprises comme en 1997 au Concours International de Danse de Paris, une fois le baccalauréat en poche et après un an d’étude d’histoire de l’art à la Sorbonne, Hervé Maigret intègre le Centre Chorégraphique National de Nantes. Il y reste sept ans au cours desquels il participe à sept créations, quatre reprises de rôle et assiste Claude Brumachon lors de la création des « Amants gris » au Conservatoire National Supérieur de Paris. C’est aussi à ce moment qu’il rencontre Nathalie Licastro et Stéphane Bourgeois avec qui il fonde sa propre compagnie : la compagnie ngc 25. (Nouveau Groupe Chorégraphique et 25 du fait de son âge)

 

Il développe rapidement une danse personnelle, maîtrisant la technique chorégraphique et portant un regard cinématographique et théâtral sur la danse. Il survole ainsi les époques et s’attache aux personnages, considérant l’ensemble de ses créations comme le reflet des émotions, des états et des comportements de l’être humain en s’inspirant du quotidien et de nos relations aux autres et à soi-même.

 

Au fil du temps Hervé Maigret a su développer son travail en insistant sur la notion de compagnie et de « groupe » chorégraphique. Ainsi il a souvent ouvert ses créations à de nouvelles associations artistiques en proposant à un metteur en scène, un vidéaste, un plasticien, un collectif de musiciens ou de décorateurs de travailler sous la forme de « co-écriture » artistique dans l’intention de recréer des univers propres à l’esprit de la compagnie. Depuis 1998, Hervé a su rester fidèle à son équipe artistique et technique.

 

Créée en 1998, aujourd’hui la compagnie est soutenue via une convention pluriannuelle et pluripartite par la région des Pays de la Loire, le département de Loire-Atlantique, les villes de Nantes et Saint-Herblain.

Elle est aussi compagnie associée à la scêne conventionnée danse EPCC ONYX-La Carrière de Saint-Herblain

Elle reçoit régulièrement les aides de la Spedidam, ainsi que de l’Adami.

La compagnie est régulièrement aidée par l’Institut Français pour ses tournées à l’étranger.

 

Nicolas Julliard

www.nicolasjulliard.com

 

Nicolas Julliard est né en 1976 à Bordeaux. Il vit et travaille à Bordeaux et Berlin. C’est en 2001, lors de son Master II en Arts-plastiques à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, que Nicolas Julliard, crée les Pelomorphes. En 2004, après quelques expositions en région, Nicolas Julliard rencontre Cécile Griesmar qui l’invite à intégrer la Galerie Hors-Sol à Paris. Les Pelomorphes sont alors montrés au salon Slick, salon off de la FIAC en 2006. En 2007, l’aide à la création de la DRAC Aquitaine permet la première exposition à l’étranger : Product festival d’art de Varna (Bulgarie 2008). L’aide à la mobilité du Conseil Régional d’Aquitaine en 2010 soutient une résidence au sein de la compagnie de danse Donko Seko à Bamako, Mali. Les Pelomorphes intègrent collections publiques et privées (L’artothèque du Conseil Général de la Gironde en 2009 ou l’artothèque les Arts au mur de Pessac, en 2011). En 2010, Nicolas Julliard est invité par les curateurs Joanna Chevalier et Hervé Mickaëloff sur l’exposition Qui es-tu Peter ? à l’Espace Culturel Louis Vuitton de Paris. En 2011, la curatrice Charlie Levine sélectionne les Pelomorphes pour Transitions à la Birmingham City University (UK). Après une résidence à Lage Egal Kunstatelier, Nicolas Julliard s’installe à Berlin. Fin 2011, la curatrice Kathrin Rost l’invite sur Les liaisons dangereuses à la Coucou galerie de Kassel (DE).

 

Violaine Dejoie-Robin

www.galerievdr.com

 

« Je suis « née » dans une salle de cinéma. Mon père était projectionniste ambulant. En 1981, je suis devenue réalisatrice de films documentaires. Le cinéma a été mon métier pendant vingt ans. Au début des années 90 j’ai commencé dans mes films à expérimenter une plastique de l’image qui a trouvé sa continuité en 2003 sous la forme de photos, peintures et installations.
Depuis 2005, je développe une activité qui intègre l’image dans le paysage. En 2007, je créé la série « PIÈGE À ANGES » fait de grillage à béton et toile de spinnaker. Ce travail va m’inspirer les « TRAMES px ». J’utilise une technique qui peut s’apparenter à de la tapisserie : je compose l’image point par point. Le support est un filet de pêche sur lequel je noue, d’une demi-clé à chaque intersection, des bandes de toile de spinnaker. Au préalable, je réalise un canevas obtenu par la compression numérique d’une photo. La particularité de cette image tissée est sa visibilité des deux côtés. Il n’y a pas d’envers mais une matière différente : d’un côté la trame des points (les noeuds), et de l’autre, les rubans formant l’image comme une peinture à grands traits de pinceaux. La bonne vision du tableau se fait avec un recul minimum de 20 mètres et se voit jusqu’à 100 mètres. »

Carol Bîmes

"Causeuse de Sable", 2011 © Carol Bîmes

 

« Dans les années 2000, je m’improvise mère maquerelle et esthéticienne relationnelle à la tête de L’Agence de Madame Bim, location de filles et de garçons, spécialités en tout genre dans une perspective critique du monde du travail.
Je recrute ces personnes par sympathie lors de pérégrinations ou de manière organisée. Après une courte formation individuelle, je les mets en scène lors de performances participatives théâtralisées (Blackroom, Tea time, « Plus de caresses moins de crs »)
Cette « Agence de mauvais genres en tous genres » est un dispositif protéiforme articulé autour de la rencontre et de l’art de la provoquer. Les prestations fictionnelles ou fonctionnelles qu’elle propose à ses clients sont diverses : locations de personnes, production de snuff-movie grand public, vente de rumeurs, kidnapping d’animaux.
En m’adonnant à la pratique du cruising*, je traque des éléments (matériaux, attitudes, ragôts urbains) pour les mettre en scène dans des dispositifs évolutifs, fragiles et fragilisant incluant le processus de leur propre ruine.
L’« Agence double » oscillant entre fiction et réalité s’approprie ou revisite les codes de communication (cartes bleues de visite, encarts publicitaires) afin de s’inscrire plus profondément dans les réalités du monde et au risque de se retrouver dans le bureau d’un commissaire suite à la parution d’une action-pub dans un magazine local, accusée de racolage.
Jouant sur l’interdit et les désacralisations, la proposition énoncée fonctionne par phases troubles et à un moment donnée accepte aussi d’être court-circuitée par la réalité. »

 

*Le cruising pourrait se définir comme le désir de réduire l’intervalle de temps et d’espace qui à la fois sépare et relie deux corps qui se croisent, d’opérer ce rapprochement que le regard initie et conjure. L’identification de ces trois registres de la perception, visualité, mouvement et temporalité, porte à penser que le terme cruising désigne à la fois une expérience de l’espace et l’espace de cette expérience.

 

Maud Rabau & Ugo Amez

Ghost Towns, TX © Ugo Amez & Maud Rabau

 

Maud Rabau
www.maudrabau.com/

Maud Rabau est plasticienne, web-designer et formatrice. Son travail interroge le quotidien et l’intime. Elle a notamment exposé dans plusieurs galeries et musées à Montréal et Bordeaux. Intéressée par l’électronique et l’informatique, elle associe ces techniques pour réaliser des installations sous la forme d’objets de la vie courante, afin de leur donner un sens poétique.

 

Ugo Amez
www.ugoamez.com/
Ugo Amez est journaliste-rédacteur et photo-reporter. Il travaille actuellement pour un hebdomadaire local et a par ailleurs collaboré à divers organes de presse. En parallèle, il mène des projets photographiques personnels « au long cours », en France et à l’étranger. Point commun entre tous ses travaux : le regard documentaire.

panOramas s’invite… au Rocher de Palmer

La collection d’affiches et de photos initiée par panOramas 2010 sera présentée dans les espaces de circulation du Rocher de Palmer.
Un espace sera également dédié aux travaux autour de l’identité visuelle de panOramas 2012 réalisés par le Studio Tricolore.
Une œuvre vidéo du FRAC Aquitaine sera exposée : TDF06, chant 1 de Jean-Marc Chapoulie (collection FRAC Aquitaine, Bordeaux).
Du 10 au 30 septembre.

Le Bar BrasseriMes, Compagnie Oxymore

Le Bar Brasserimes, bar à poèmes, brasseur de rimes, est une animation théâtrale de la compagnie Oxymore, en itinérence pendant tout le week-end.
Deux serveuses, liseuses de poèmes, vous proposeront une carte détaillée, un bouquet de poésie qu’elles sussureront à vos oreilles.

Venez dégustez !

 

© Compagnie Oxymore

Bestiole(s), Éva Peyronnaud & Ingrid Hallery

Au détour d’un sentier l’on aperçoit cette étrange créature. Qu’ est-ce donc ? Un lapin, un oiseau ? On se saurait le dire, chacun y voit ce qu’il veut. Elle semble se cacher dans la végétation alentour.
Cette sculpture blanche et brillante mesure environ 70 cm de hauteur. On la retrouve à plusieurs emplacements. Est-ce qu’elle me suit ? Suis-je déjà passé par là ?
Peut-être la croiserez-vous au détour d’un sentier, du côté du domaine de Séguinaud à Bassens…

© Eva Peyronnaud & Ingrid Hallery (Projet en cours)

Sélection du jury de l’appel à projets 2012.