Maud Rabau & Ugo Amez

Ghost Towns, TX © Ugo Amez & Maud Rabau

 

Maud Rabau
www.maudrabau.com/

Maud Rabau est plasticienne, web-designer et formatrice. Son travail interroge le quotidien et l’intime. Elle a notamment exposé dans plusieurs galeries et musées à Montréal et Bordeaux. Intéressée par l’électronique et l’informatique, elle associe ces techniques pour réaliser des installations sous la forme d’objets de la vie courante, afin de leur donner un sens poétique.

 

Ugo Amez
www.ugoamez.com/
Ugo Amez est journaliste-rédacteur et photo-reporter. Il travaille actuellement pour un hebdomadaire local et a par ailleurs collaboré à divers organes de presse. En parallèle, il mène des projets photographiques personnels « au long cours », en France et à l’étranger. Point commun entre tous ses travaux : le regard documentaire.

Cyril Hernandez

www.latruc.org

 

Cyril Hernandez est percussionniste et artiste multimédia. Ses projets artistiques ont en commun le questionnement de l’espace et du corps. Il s’attache à diffuser sa musique dans des lieux et pour des publics variés.

 

Il croise la route de Beñat Achiary, celle de Bernard Lubat, joue avec Martha Argerich, interprète la musique de Nicolas Frize, celle d’Emilie Simon, crée une pièce de Jean-Pierre Drouet…
Il joue par ailleurs avec les danseurs Loïc Touzé, Julia Cima, Olivia Grandville, et travaille régulièrement pour le théâtre, composant notamment pour Odile Darbelley et Michel Jacquelin, Thierry Bédard, Jean-Luc Terrade et Gilles Bouillon.

En 2003, il crée Solo Frappé. Entre 2003 et 2005, il est compositeur en résidence à la Muse en circuit d’Alfortville.

En 2005, il élargit son univers percutant et crée Multiple de deux, au parc de la Villette à Paris. Il est rejoint pour ce projet par Smadj, joueur de oud et d’électronique, Jean Marc Montera, guitariste, André Minvielle, chanteur percussionniste, Lyor, slammeur, Caroline Baudouin et Olivia Grandville, danseuses chorégraphes… De ce projet naissent Plus de pulse, Passage, Deux à Deux et le ciné concert Pas assez de volume.

 

C’est pour l’espace public qu’il consacre l’essentiel de son activité entre 2006 et 2007. Il réalise ainsi 3 installations sonores pour le parcours d’arts contemporain en Vallée du Lot ; ainsi que Soli In Situ, déambulation percutante, présentée au festival de Chalon dans la rue 2007.

Lauréat de la « Villa Médicis Hors les Murs », il prolonge sa démarche au Brésil lors d’un séjour de 5 mois.

En février 2008, il présente le spectacle Passerelle d’ImaginaSon à Rio. En mars et avril, ses installations sonores sont exposées au Parque des ruines, musée de la préfecture de Rio. Pour le vernissage de l’exposition Cyril Hernandez réunît les artistes brésiliens Marcos Suzano, Dany Roland, Julio Bragua, Siri, Hermanes Abreu, pour faire sonner l’ensemble du musée.

En Juillet 2009, il présente en France, au festival Bains numériques d’Enghien les Bains et au Brésil ses ImaginaSons. Il joue en septembre 2009 au PercPan (Panorama mondial de Percussion) à Salvador et Rio; et participe au festival de Jazz d’Ibitipoca.

 

Il rejoint en septembre 2009 Yves Rousseau pour sa création Franco Turque Yarin avec Kudsi Erguner au ney et Régis Huby au violon.

 

Olivier Crouzel

www.oliviercrouzel.fr

 

« Olivier Crouzel suit un chemin de traverse, qui en fait à la fois un praticien expérimenté et un artiste presque neuf. Si l’image est son métier depuis longtemps, c’est à l’échelle d’une dizaine d’années surtout qu’il a développé un langage qui se dépouille petit à petit, pour venir au plus près de son medium de prédilection. La photographie demeure le point de passage, comme matériau d’une part, comme support de conservation de traces d’événements éphémères, réalisés souvent hors de vue publique, même s’ils sont produits dans l’espace ouvert, dans le paysage, urbain ou non.

 

Olivier Crouzel a donc mis au centre de sa pratique la projection vidéo, plus précisément la mise en place d’un dispositif mobile qui lui permet, de manière autonome, de poser des images, souvent des images fixes qu’il a faites ou qu’il a cherchées, avec des configurations paysagères de son choix. Il pratique comme on va à la cueillette, circulant avec son matériel, trouvant un site, un autre, qui le retient comme donnant un contexte de signification à telle ou telle image, qu’il tient prête à l’esprit — et sur son disque dur. Il a pratiqué, à titre de projet personnel ou en collaboration pour des évènements urbains ou des scénographies, la projection spectaculaire, mettant au point des outils logiciels pour animer les images, ou investissant des références liées au contexte.

 

Sa démarche personnelle actuelle se joue en revanche à l’écart des espaces trop habités. Le principe de la projection, l’événement soudain de l’apparition lumineuse, l’inscription tout à la fois manifeste et forte de l’image fixe mais aussi passagère, soumise à sa prochaine disparition, et bien sûr le choix d’une relation de tension entre l’image et son support, tout conduit à cette dimension de chose mentale, proche de la matière du rêve — ou du cauchemar. Une affaire d’entre-deux : entre deux lumineux, puisque les images photographiques finales sont idéalement prises à cet instant de bascule, entre chien et loup, où lumière du jour déclinant et autorité du flux électrique projecteur sont en équilibre. C’est alors surtout l’équilibre entre univers rapporté et site choisi qui se joue : une façade de magasin de luxe parisien sur une maisonnette abandonnée en bord de mer ou un édicule de bord de route, une vitrine de supermarché érotique sur des séchoirs à maïs, un grand magasin sur une falaise, la série récente, Campagne urbaine entretient un imaginaire sans doute dénonciateur, porté par un régime d’image à l’équilibre troublant, entre artifice et détachement, devant pourtant un monde en attente, crépusculaire, déhumanisé. Si les séries précédentes étaient encore parfois presque bucoliques, les images de la série en cours United Nations portent ce désenchantement : pas même la guerre, non, mais avec le bleu des casques, le blanc des véhicules inscrits en lumière, cette attente d’on ne sait pas quelle menace, dans l’espace familier. Un char, même blanc, sur le parking derrière le collège de Sarlat, devant le cercle de la Pétanque sarladaise ? Nul pathos, ici, mais bien plus : l’image de notre anesthésie. Crouzel nous tient là, entre fantasme et évidence. Il semble travailler tranquillement, mais il travaille à notre intranquillité. »

Christophe Domino
Historien et critique d’art

 

Bubblies

www.bubblies.net

 

Créé par Jean Louis Puyo à Toulouse fin 1991 au plus fort de la vague grunge, le plus innovant des groupes de la scène indie-rock française a fêté ses 20 ans et signe un retour en fanfare en studio et sur scène.


Il aura fallu 3 ans avant que le groupe donne son premier concert (!) dans un petit bar punk toulousain !
C’est un carton scénique et un succès public immédiat. Le groupe est rapidement repéré et signé par l’un des producteurs les plus barrés de l’époque, Lucas Trouble dit « Le Kaiser ». Avec lui les Bubblies enregistrent en 1995, leur premier EP « Electric Legoland »,
puis en 1996, leur premier véritable album, « Orange ». S’ensuivent en 1997, d’énormes scènes en France et en Espagne, et une tournée européenne aux côtés de Half Japanese.

 

Les derniers concerts de 1998, en France, aux côtés de Dolly et des Little Rabbits, voient le groupe trouver son line-up définitif et sa patte sonique unique, avec l’intégration de Carine aux claviers. Ils sont enfin prêts à creuser jusqu’au bout la veine d’un son nouveau, puisant ses racines dans l’indie-rock américaine des Pixies et de Pavement, avec cette « Bubblies Touch » libre et ludique, terriblement intense, qui n’appartient qu’à eux. Les Bubblies autoproduisent un nouvel album, qui sortira en 1999, enregistré par le producteur Toulousain Triboulet, dans son studio de la Trappe ! Avec déjà de nombreux featurings (Sweet Apple Pie, Eric le Chien Fou…).

 

Spécialement réussi, « Smurf in USA » reçoit les éloges de la profession et l’adhésion du public et voit le groupe s’engager avec un nouveau manager, qui les fait entrer dans la Cascade Team aux côtés de Dionysos, Dolly et Uncommonmenfrommars et, enfin (?), dans le grand monde des majors. En 2000, c’est la signature chez Trema et la préparation d’un troisième album.

 

Il sera enregistré à New-York, sous la houlette de Nick Sansano, producteur des mythiques « Daydream Nation » et « Goo » de Sonic Youth et de trois albums de Public Enemy. Il est également connu pour son énorme travail pour quelques chefs de file de la scène musicale française, comme Noir Désir, Zebda ou No One Is Innocent. Il sera épaulé par Cyrille Taillandier avec qui le groupe continuera aussi à collaborer.

 

Précédé du single « Papier Mâché » qui squatte immédiatement les ondes du Mouv’, l’album, plaisamment intitulé « No Brain No Headache » (pas de cerveau, pas de migraines…), sort en septembre 2001, entre les attentats du World Trade Center et l’explosion de l’usine AZF !!! Plus de 10 000 copies s’en écoulent avant que le groupe, en désaccord avec la stratégie de Trema, n’envoie une lettre de rupture à son label et ne décide de voler, de nouveau, de ses propres ailes !
Une collaboration avec le producteur Dan Presley fait naître en 2002 un nouvel EP : « Oscar ». Surtout, le groupe prend à nouveau son temps pour préparer une première mondiale : un album sur clé USB !

 

« Bubblegum Explosion », c’est son titre, se fait remarquer à sa sortie en 2006 par son percutant single « La Mouche » pour ses sonorités punk-cool entre Weezer et les Buzzcocks et par le mix toujours aussi efficace de Nick Sansano.

 

D’excellents featurings complètent le tableau, comme celui de Manu (Dolly) et Stephan (Dionysos), mais aussi un packaging inédit : pas de CD, pas de vinyle, l’album est entièrement contenu dans une clé USB en forme de gélule ! Le public et les medias spécialisés dans la musique et le … marketing, saluent l’œuvre ! Ce qui n’empêche
pas le groupe, moins enfermé que jamais dans un quelconque carcan, de tout envoyer balader une nouvelle fois, et de partir s’aérer au Maroc !

 

Le séjour, qui devait durer trois mois, durera finalement deux ans (!), renouvelant l’inspiration en perpétuelle ébullition des Bubblies et y insufflant de subtiles touches orientalisantes. A son retour en France fin 2009, le groupe décide de publier sur son site bubblies.net un nouveau contenu par mois (archives, vidéos lives, chansons inédites…).

 

Certains des nouveaux titres sont mixés par Cyrille Taillandier, avec qui la collaboration se construit grâce aux outils numériques harmonisés, de chaque coté de l’atlantique. Ils sont accompagnés d’une nouvelle carte USB collector et de magistraux vidéo-clips. « Funky Care » est tourné à New-York fin 2009 et «Moi» est tourné au Maroc en 2010, entre Casablanca et Mirleft. Les clips d’autres titres sont bricolés à partir de documents vidéo vintages (l’ironique « Non », la surprenante « Christmas Song »…)

 

 

Julien Clauss & Lynn Pook

Julien Clauss
www.cycliq.org 

 

Julien Clauss a étudié la musique, la mécanique physique et l’acoustique avant de se consacrer à l’installation, aux musiques spatialisées et à l’art sonore.
Inspiré par la littérature d’anticipation, il crée des œuvres fondées sur l’espace qui mixent les lieux, les évènements et le public pour s’ancrer dans le réel et le manipuler. Proche de la sculpture, son travail met en jeu les dimensions spatiale et tactile du son. Il créé des matières sonores qu’il déploie préférentiellement à l’air libre, dans les prés, en montagne ou sur des lacs. Il joue aussi dans des églises ou des salles de concerts et pose alors les haut-parleurs directement sur le corps des auditeurs. Il fait parfois de la musique discrète et des installations silencieuses.
Depuis 2003, son travail est régulièrement présenté dans des festivals de nouveaux médias en Europe, plus rarement en Amérique et en Asie. Il organise des évènements de longue durée en montagne ou dans des sites isolés ou atypiques. Il a créé les installations audiotactiles Pause et Stimuline avec Lynn Pook et a assisté Pierre Henry de 2001 à 2007 lors des ses concerts. Il participe aux recherches du laboratoire d’art sonore Locus Sonus depuis 2007.

 

 

 

Lynn Pook
www.lynnpook.de

 

Lynn Pook est une plasticienne franco-allemande.
Elle a étudié la danse, la sculpture, les arts et médias à Paris, Berlin et Karlsruhe (ZKM). La pratique de Lynn prend racine dans l’observation du corps, de l’individu et de ses perceptions.
De ses recherches naissent des dispositifs intimistes interrogeant les modes et les systèmes d’échange entre le spectateur et l’objet, entre un individu et son environnement. Depuis 2003, Lynn s’intéresse plus particulièrement au toucher par un contact sonore explorant la dimension vibratoire et tactile du son. Avec Julien Clauss, avec qui elle collabore sur divers projets artistiques depuis 2005, elle co-organise à Barnave et alentours Laisser le passage libre - Rencontres d’arts en marche, pépinière de germinations de pratiques croisées inscrite dans le territoire rural. 

 

Lab212

http://lab212.org/

 

« Nous nous sommes rencontrés dans la même salle (n° 212) de la même école (Gobelins, Paris). Après 2 ans de dur labeur, de rires, de larmes et de sueur, nous avons décidé de ne pas nous perdre de vue en fondant un collectif.
Notre objectif, conserver la dynamique des projets d’école : continuer à apprendre, en s’entraidant et enrichissant nos compétences mutuelles.
Le LAB212 était né.

 

Nous adoptons une démarche centrée utilisateur, ce qui signifie que l’humain, le contexte d’utilisation et les usages déterminent les choix que nous faisons pour chaque projet.
L’association de nos compétences et passions respectives nous permet de jouer avec nos idées de manière itérative entre conception, ergonomie, graphisme et technique.

 

Ensemble, nous concevons et réalisons des dispositifs interactifs qui explorent de nouvelles façons d’interagir, plus sensibles, entre l’Homme et la machine. »

 

Stéphane Thidet

http://stephanethidet.com/

 

Né le 20 mai 1974 à Paris, Stéphane Thidet vit à Paris et travaille à Aubervilliers.
Diplômé de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 2002
et de l’École supérieure des beaux-arts de Rouen en 1996.
Enseignant à l’École supérieure des beaux-arts de Clermont-Ferrand (espace et volume).


Mathias Delplanque & Eddie Ladoire

 

Mathias Delplanque
www.mathiasdelplanque.com
www.bruitclair.com

 

Né en 1973 au Burkina Faso, Mathias Delplanque vit à Nantes. Après être passé par l’École Nationale d’Arts de Cergy Pontoise et la sculpture, Mathias Delplanque se met à la musique.

Il signe de nombreuses critiques musicales sur plusieurs revues et travaille sur de nombreux projets de musique concrète dont les installations sonores ont été présentées dans différentes galeries à Marseille, Toulouse, Montréal ou Toronto. En 2007, il s’essaie également à la pop électroacoustique. Ses compositions traversent de multiples registres et se développent à travers l’utilisation de diverses identités : Lena, Bidlo, The Floating Roots Orchestra, The Missing Ensemble… Sous son propre nom, il réalise des performances, élabore des installations sonores et signe des pièces musicales oscillant entre musique concrète et ambient. Véritable artiste sonore ethnographe, il collecte méthodiquement les sons d’un espace donné, les classe, les assemble et produit des pièces immersives qui questionnent les relations entre le son et son lieu, entre la musique et son espace (la série « Ma chambre quand je n’y suis pas », « La plinthe », « L’Inondation »…).

 

Eddie Ladoire
myspace
dailymotion
baronoufo.bandcamp.com

 

Né en 1975, Eddie Ladoire, vit et travaille dans la région de Bordeaux. Ayant suivi un double parcours aux arts appliqués et en musique électroacoustique au Conservatoire de Bordeaux, il est à la fois plasticien et musicien, compose de la musique électroacoustique et crée des installations sonores. Cet artiste-activiste est aussi à l’aise dans ses projets d’expositions où le rapport à l’intime est omniprésent (Mademoiselle, piano piano…)  que dans ses productions sonores où il nous invite à repenser nos rapports au son, à l’écoute, à l’espace.

Auteur de pièces radiophoniques et de cartes postales sonores, notamment pour France Musique, il a aussi exposé dans de nombreux centres d’art ou manifestations d’art contemporain en France et à l’étranger (CAPC, FRAC Aquitaine, City Sonics, Electroni-k..). Après avoir tourné avec le duo Heller avec Sébastien Roux, il a fondé le duo Baron Oufo (drone music) avec Jérôme Alban. Aujourd’hui, il réalise des créations sonores pour des scénographies d’exposition, compose des bandes-son pour le cinéma et des vidéo d’artistes tels qu’Alain Declercq ou Nicolas Moulin. Ses travaux sont publiés par des labels français comme n-rec, Optical Sound, ppt.

La ville, le paysage et le quotidien sont pour lui des terrains d’expérimentation et une source d’inspiration.

En mai 2012, Eddie Ladoire a été invité en résidence par la Ville d’Eysines pour créer un audio guide constitué d’images sonores de la ville.

 

Anne Laure Boyer

http://www.annelaureboyer.com/fr/

"Déménagements", 2009-2011 © Anne Laure Boyer

Anne Laure Boyer réactive les mémoires des territoires délaissés. Avec la photo, la vidéo, la collecte de paroles, d’histoires et d’objets, elle tisse un regard tour à tour sensible, critique ou onirique sur la destruction-reconstruction des bâtis et des vécus, entre passé et futur. Entre Paris, sa ville d’origine, Milan, (Académie des Beaux-Arts), Strasbourg, (école des arts décoratifs), Casablanca et Marseille, son parcours artistique est aussi géographique. En s’attachant à des territoires particuliers, elle compose son travail à partir de son immersion dans des situations de mutations urbaines.

Installée en Espagne d’octobre 2011 à juillet 2012, elle a commencé par explorer plusieurs aspects des cycles d’abandon et de transformations urbaines : maisons occupées, chantiers en suspend, villes fantômes, villages abandonnés, barrages hydrauliques et villages submergés… Une première phase de recherche pour tenter d’élaborer une cartographie du rapport au temps et à fabrique de la ville propres à l’Espagne, et voir comment ces sites peuvent être réactivés, par l’appropriation sociale et/ou l’acte artistique.

Anne Laure Boyer est diplômée de l’École Supérieure des Arts-Décoratifs de Strasbourg, après des études en arts-plastiques à l’Université Paris 8 et à l’Accademia di Belle Arti di Brera, à Milan. Son parcours professionnel s’est construit autour de résidences d’artiste ou de commandes impliquant des territoires et des milieux spécifiques, notamment le programme de rénovation urbaine de l’agglomération de Bordeaux, de 2006 à 2011.

 

alpage, atelier de paysage en partage

© alpage

« alpage » est un collectif créé en 2009 à l’initiative de Benjamin Chambelland et Stéphane Duprat, tous deux paysagistes dplg, diplômés de l’École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Bordeaux.
Associant au fil des projets paysagistes, architectes, photographes, artistes-auteurs, élus, techniciens, jardiniers, habitants…, « alpage » se consacre à la mise en oeuvre de processus de projets partagés en milieu urbain comme en milieu rural.À chaque situation, « alpage » mobilise des savoir-faire et des manières de faire pour favoriser la participation des citoyens à la vie de la cité en plaçant la biodiversité (humaine, végétale et animale) au coeur des projets.« alpage » accompagne les collectivités locales et publiques à travers des missions de maîtrise d’oeuvre ou d’assistance à la maîtrise d’ouvrage dans :
- l’(a)ménagement d’espaces publics
- la gestion de milieux naturels et agricoles
- la programmation et l’animation d’événements culturels